Le sang imbibe les draps. Pas beaucoup, juste quelques pétales rouges. Mais quelque chose cloche avec moi, je le sens bien. Sinon pourquoi ce sang ? Pourquoi là ? Entre mes cuisses. Quelque chose cloche.
Le corps de l'autre est affalé à côté. Endormi. Le repos du brave, le sommeil du juste. Me laissant seule, effrayée et souillée. Il fait froid. Me blottir contre lui n'est même pas envisageable. La vue de son corps nu me donne la nausée. Son contact me fait vomir. Je rabats les couvertures sur lui, il ne bronche pas. Je suis nue moi aussi. Tout cet étalage de peau me gêne. Mais il fait trop noir, et il a jeté mes vêtements tellement loin. Il fait si froid.
La douleur vrille mes cuisses. Shoote-toi à coup d'antalgiques ma grande, tu sais si bien faire. Pour dire la vérité, j'avalerai bien la plaquette entière. Tomber, m'assommer, oublier, effacer. Ce déballage de chair nue. Le sexe LE SEXE le sexe le sexe. Ce déballage de chair nue.
J'ai détourné le regard lorsqu'il s'est déshabillé, détourné le visage. Le rouge m'est monté aux joues, mon corps s'est crispé. J'ai voulu lui dire d'arrêter, je n'aimais pas ça, et le geignement inaudible est mort au barrage de mes lèvres cousues. Ma peau me démangeait, j'ai eu envie de me lacérer le corps. Il avait déjà retiré mes vêtements, ses mains moites avaient déjà parcourues mon corps, s'immisçant partout, et j'avais mordu mes lèvres pour ne pas crier pleurer gerber.
Il s'est déshabillé lui aussi, je l'ai entendu s'approcher. Il a pris ma main tremblante, et l'a posé sur son sexe. Hoquet de surprise, je l'ai retirée immédiatement. C'était si chaud.
Et maintenant il fait si froid. Aussi froid que lui quand il m'a grimpé dessus, quand il m'a pénétré, quand il a remué sur moi et en moi. Il a grogné plusieurs fois, le monstre qu'il était.
Je ne comprends pas les filles, elles déclarent être femmes après avoir fait l'amour. L'autre m'a fait l'amour, et je ne me sens pas femme. Je me sens déchirée.
Il est 4h du matin. L'autre dort. Quelque chose cloche. Ce sang. Je crois que je suis impure, souillée, alors mon corps expulse. Tout ce sang.
Il est 4h du matin. Le sang imbibe les draps. De grands bouquets de roses rouges. La tête me tourne, la douleur passe. Le sang imbibe les draps.
Le corps de l'autre est affalé à côté. Endormi. Le repos du brave, le sommeil du juste. Me laissant seule, effrayée et souillée. Il fait froid. Me blottir contre lui n'est même pas envisageable. La vue de son corps nu me donne la nausée. Son contact me fait vomir. Je rabats les couvertures sur lui, il ne bronche pas. Je suis nue moi aussi. Tout cet étalage de peau me gêne. Mais il fait trop noir, et il a jeté mes vêtements tellement loin. Il fait si froid.
La douleur vrille mes cuisses. Shoote-toi à coup d'antalgiques ma grande, tu sais si bien faire. Pour dire la vérité, j'avalerai bien la plaquette entière. Tomber, m'assommer, oublier, effacer. Ce déballage de chair nue. Le sexe LE SEXE le sexe le sexe. Ce déballage de chair nue.
J'ai détourné le regard lorsqu'il s'est déshabillé, détourné le visage. Le rouge m'est monté aux joues, mon corps s'est crispé. J'ai voulu lui dire d'arrêter, je n'aimais pas ça, et le geignement inaudible est mort au barrage de mes lèvres cousues. Ma peau me démangeait, j'ai eu envie de me lacérer le corps. Il avait déjà retiré mes vêtements, ses mains moites avaient déjà parcourues mon corps, s'immisçant partout, et j'avais mordu mes lèvres pour ne pas crier pleurer gerber.
Il s'est déshabillé lui aussi, je l'ai entendu s'approcher. Il a pris ma main tremblante, et l'a posé sur son sexe. Hoquet de surprise, je l'ai retirée immédiatement. C'était si chaud.
Et maintenant il fait si froid. Aussi froid que lui quand il m'a grimpé dessus, quand il m'a pénétré, quand il a remué sur moi et en moi. Il a grogné plusieurs fois, le monstre qu'il était.
Je ne comprends pas les filles, elles déclarent être femmes après avoir fait l'amour. L'autre m'a fait l'amour, et je ne me sens pas femme. Je me sens déchirée.
Il est 4h du matin. L'autre dort. Quelque chose cloche. Ce sang. Je crois que je suis impure, souillée, alors mon corps expulse. Tout ce sang.
Il est 4h du matin. Le sang imbibe les draps. De grands bouquets de roses rouges. La tête me tourne, la douleur passe. Le sang imbibe les draps.
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1 commentaire:
C'est triste, mais si bien écrit.
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