samedi 27 mars 2010

Happy Songs For Happy Zombies







You have my heart

And we'll never be worlds apart

May be in magazines

But you'll still be my star

Baby cause in the dark

You can 't see shiny cars

And that's when you need me there

With you I'll always share

Because




When there's sunshine , we'll shine together

Told you I'll be here forever

Said I'll always be a friend

Took an oath I'ma stick it out till the end

Now that it's raining more than ever

Know that we'll still have each other

You can stand under my umbrella

You can stand under my umbrella

(Ella ella eh eh eh)

Under my umbrella

(Ella ella eh eh eh)

Under my umbrella

(Ella ella eh eh eh)

Under my umbrella

(Ella ella eh eh eh eh eh eh )




These fancy things, will never come in between

You're part of my entity, here for Infinity

When the war has took it's part

When the world has dealt it's cards

If the hand is hard, together we'll mend your heart

Because




When there's sunshine, we'll shine together

Told you I'll be here forever

Said I'll always be a friend

Took an oath I'ma stick it out till the end

Now that it's raining more than ever

Know that we'll still have each other

You can stand under my umbrella

You can stand under my umbrella

(Ella ella eh eh eh)

Under my umbrella

(Ella ella eh eh eh)

Under my umbrella

(Ella ella eh eh eh)

Under my umbrella

(Ella ella eh eh eh eh eh eh )




dimanche 21 mars 2010

Cauchemar musical

Découvrez la playlist Nouvelle playlist 7 avec Radiohead



Scène 1: fond noir, bruit de respiration saccadée. Puis la musique commence, et le noir se dissipe peu à peu sur le blanc d'un lavabo, très vite taché par des gouttes de sang qui tombent et jurent avec la froideur du blanc. Gros plan sur la bouche de Jay qui sourit, mais d'un sourire triste. Plan à nouveau sur les taches de sang. Puis plan sur Jay, assis contre le mur de la salle de bain, tête vers le plafond, il fait sombre et on ne voit pas trop son visage mais on comprend à l'ambiance que c'est grave. Jay se relève, et appuyé sur le lavabo bras tendus, il se regarde dans le miroir. Plan de face, on voit une larme de sang se former puis couler, il a les yeux injectés de sang et mouillés: il pleure du sang. Il commence aussi à saigner du nez. Il grimace et ses gencives sont aussi ensanglantées. Gros plan subjectif (comme si c'était lui qui regardait) sur les mains tremblantes de Jay, le dessous de ses ongles est rouge de sang, il touche celui d'un de ses doigts et l'ongle s'arrache et tombe dans le lavabo, grognement étouffé de douleur. On cogne à la porte, une voix féminine "Jay ? Jay ?!". Jay se regarde à nouveau dans le miroir, on filme son reflet par dessus son épaule. Il est paniqué. Enervé, il balaie du bras tout ce qu'il y a sur le rebord du lavabo en hurlant "Nooooon", il fait à nouveau face à la glace, retire son t-shirt, on voit une morsure à l'épaule qui suinte du pus, comme infectée. Il balbutie et répète des "non" et le hurle encore, puis la douleur lui coupe les jambes, il est à quatre pattes, pris d'une quinte de toux rauque et crache du sang et deux dents, cri de douleur et de peur. Ses bras tremblent et ne le soutiennent plus, il s'écroule. Plan noir de quelques secondes, on entend des coups à la porte, quelqu'un essaie de l'ouvrir en insistant mais elle est vérouillée. Puis déchirement de bois qui craque, on comprend que la porte a été défoncée. La voix féminine de tout à l'heure lâche un "merde...". Petit à petit le noir de dissipe sur le visage d'un teint de cendre de Jay allongé par terre, tête face à la caméra. Lentement ses yeux s'ouvrent, ils sont totalement blanc vitreux.

Scène 2: Anna sort de la maison en titubant, elle est en débardeur banc avec des marques de transpiration et des traces de sang, short de nuit noir, pieds nus, elle a des coupures et griffures, les cheveux hirsutes, des cernes. On comprend qu'elle n'a pas dormi de la nuit et a du prendre une décision difficile, comme par exemple tuer un proche qu'elle aime devenu zombie. Elle descend les marches du péron, passant de l'obscurité du palier à la lumière éclatante de l'extérieur. Elle regarde le quartier, banlieu résidentielle avec ses jardins impeccablement entretenus et ses maisons identiques d'un blanc pur et propre. Elle ferme les yeux et sourit, baignée dans la lumière du soleil qui éloigne un peu plus la triste nuit passée. Elle reste comme ça quelques secondes, puis rouvre les yeux et son sourire se brouille d'incompréhension, les larmes lui montent aux yeux. On voit à nouveau le quartier qui est désormais saccagé, certaines maisons sont en feu, des cadavres jonchent les rues, etc.