lundi 28 juin 2010

Les enfants sont commes des livres. On essaie de les préserver mais on finit toujours par les abîmer.
Pourtant, ce qu'ils recèlent à l'intérieur est souvent extraordinnaire.

dimanche 27 juin 2010

Ah l'amour,
l'Amour avec un grand A majuscule pour oublier qu'on m minuscule

samedi 26 juin 2010

Mon coeur pourrait exploser, je crois que je continuerais de battre pour toi.

vendredi 25 juin 2010


On sort comme on peut de son oeuf.

jeudi 24 juin 2010

Elle est de ce genre-là.
Vous savez comment on dit, si je devais appeler quelqu'un à 2h du matin pour m'aider à enterrer un corps, eh bien, ça serait le sien que j'enterrerais.





mardi 22 juin 2010

samedi 12 juin 2010


Désolé, je ne voulais pas tirer,
Le coup est parti tout seul.
C'est triste
Maintenant elle a un air (d') abattu.

mercredi 9 juin 2010

"L'écriture, c'est ma vie. Depuis l'adolescence, même quand je ne pouvais me procurer un stylo ou du papier, j'ai toujours songé à écrire; même quand j'étais coincé par le manque d'idées ou d'énergie, ou que les circonstances m'empêchaient d'écrire, j'essayais malgré tout, par automatisme, de voir comment je pourrais coucher sur le papier tout ce que je faisais.
Car, comme les conclusions que j'ai tirées de tous les évènements importants qui me sont arrivés, toutes les émotions ou les passions qui se sont emparées de moi -l'amour, la colère, la peur, le désir- je les ai, d'une manière ou d'une autre, tôt ou tard, converties en écriture. Pour moi, écire est synonyme de vivre."

-Robin Cook-

jeudi 3 juin 2010

And there will be a swarm of hornets


Quelque part, en un lieu perdu de tous, il y a une forêt, une très ancienne forêt, où même les arbres ont oublié leur âge. Ces arbres ont des ruches pour feuilles, et les abeilles y bourdonnent en essaim. Elles bourdonnent, bourdonnent, bourdonnent. Les abeilles y bourdonnent une mélodie, lente et envoutante, comme une très vielle berceuse. Elles la bourdonnent depuis toujours.

Quelque part, en un lieu perdu de tous, il y a une forêt, et au milieu de cette forêt où les feuilles sont des ruches, il y a une grotte. Et au plus profond de cette grotte où la très vieille berceuse résonne encore plus fort, dort une chose qu'il vaudrait mieux laisser dormir à tout jamais. Une chose, une très vieille chose. Ancienne. Antique. Séculaire. Originel. Une vieille, une très vieille chose. Qu'il vaudrait mieux laisser dormir à tout jamais. Et pour ça, les abeilles bourdonnent la berceuse.

Quelque part, en un lieu perdu de tous, il y a une forêt, au milieu de cette forêt il y a une grotte, et au plus profond de cette grotte il y a une créature qui dort. Et dans les rêves de cette créature, il n'y a que feu et foudre, mort et désolation. Et la créature sourit en dormant. Et les abeilles bourdonnent dans les arbres.

Quelque part, en un lieu perdu de tous, il y a une forêt, et des abeilles qui y bourdonnent. Elles ne doivent surtout pas arrêter de bourdonner pour que l'abomination reste endormie. Alors elles bourdonnent, depuis toujours, encore et encore. Une très vieille berceuse.

Quelque part, en un lieu perdu de tous, il y a une forêt, une très ancienne forêt. Mais au loin, dans les froides montagnes éternelles, les terribles loups hurlent à la lune. Et les abeilles frissonent. Les loups arrivent. Briser une très vieille berceuse. Réveiller un monstre qui dort au plus profond d'une grotte, qui dort et rêve de destruction. Les loups arrivent. La fin est proche.




Le réveil du Minotaure.